Aujourd'hui a eu lieu le lancement officiel du nouveau véhicule écologique chargé du ramassage des déchets au Ranch Davy Crockett en présence des Ambassadeurs Disney et d'Olympe, l'un des trois chevaux qui tire l'hippomobile.
Article de Radio Disney Club :
Dans un article paru cette semaine dans le cadre de la Semaine européenne de réduction des déchets, Le Parisien nous en apprend un peu plus sur la politique de Disneyland Paris en matière de gestion des déchets. A cette occasion, nous avons décidé de creuser un peu ce sujet environnemental.
Disneyland Paris c’est 2 parcs à thèmes, 7 hôtels, 15 millions de visiteurs par an, 600 millions de repas vendus depuis l’ouverture, … Quand vous vous rendez à Disneyland Paris, que ce soit les détritus de votre menu au Casey’s Corner ou les emballages de vos derniers achats à la boutique Constellations (parce qu’on sait bien que les vrais fans gardent le sac qui contient leurs achats ;-) ) sans le savoir vous participez au kilo de déchets calculé par usager du parc. En effet, c’est 15.000 tonnes d’ordures qu’on recense à Disneyland Paris ! Encore que ce chiffre est en constante diminution depuis 2006, on comptait encore plus de 18.000 tonnes en 2010.
« Agir, soutenir et inspirer chacun à protéger l’environnement où vit la magie et pour créer une destination innovante et durable en Europe : telle est la vision de Disneyland Paris. » (Eurodisney SCA)
Sans aborder le travail colossal qui est réalisé chaque jour pour la propreté du complexe, en matière de réduction des déchets, Disneyland Paris souhaite avant tout agir à la source en diminuant les emballages, le conditionnement et le gaspillage. En 2008, Disneyland Paris avait lancé un programme « Agir sur mon lieu de travail » pour réduire les déchets parmi les salariés du groupe.
En ce qui concerne ensuite la gestion des déchets, cela passe par trois axes : le recyclage, le tri et les méthodes de destruction des déchets.
D’abord en matière de recyclage, Disneyland Paris assure qu’ils recyclent 39% des déchets quotidiens (papier, carton, verre, huile de friture, ferraille, appareils électriques, déchets verts et fumier), les boutiques du parc fournissent déjà des sacs plastiques écologiques et en parallèle des dispositions spéciales sont prises pour le recyclage des piles (3,4 tonnes de piles recyclés en 2006) ou de la peinture. Au total, sur les 15.000 tonnes d’ordures annuelles, c’est près de 7.000 tonnes de déchets qui sont recyclés (45%). Leur politique de recyclage passe aussi par la sensibilisation des employés, en encourageant par exemple à favoriser le tri sélectif et à diminuer l’usage du papier, par exemple grâce au programme « Agir sur mon lieu de travail » la quantité de carton recyclé à augmenté de 6%. Pour encourager davantage ces mesures, distinctions et récompenses ont été mises en place comme le Trophée de l’Environnement ou le prix mondial Disney « The Green Standard ».
Toujours en matière de recyclage, parmi les objectifs de Disneyland Paris, on retrouve aussi une augmentation de l’approvisionnement de produits à base d’éléments recyclés comme par exemple les tables de pique-nique pour les Cast Members, composées de matériaux recyclés.
Disneyland Paris précise qu’en 2012 le nombre de déchets solides envoyés à l’incinération était inférieur à 9% comparé à 2006. Pour 2013, Disneyland Paris s’était fixé comme objectif de réduire l’envoi de déchets à l’incinérateur de 15%. « Aujourd’hui, nous sommes à 13% de baisse donc le pari est presque réussi », se réjouit Jean-Louis Baivier, chargé de la gestion des déchets dans le parc ; propos recueilli par le Parisien qui précise également que l’enveloppe accordée à la gestion des déchets n’a pas changé depuis 2001 malgré une conjoncture économique difficile. Pourquoi vouloir réduire l’envoi des déchets à l’incinération ? Incinérer des déchets revient à créer des gaz à effet de serre, donc au plus de déchets sont incinérés, au plus il y a d’émission de gaz polluant, ce qui créé donc un impact écologique plus important.
Pour parvenir à cet objectif, des mesures ont été prises en termes de tri sélectif dont l’installation de collecteurs de canettes en métal et de bouteilles en plastiques aux Walt Disney Studios (2010), au Disney Village (2011) et Disneyland Park (2012), devraient suivre prochainement les hôtels Disney. Avec 240 poubelles de ce type installées, en plus des 1.000 poubelles traditionnelles, ce système a permis de collecter 61 tonnes de canettes métalliques et de bouteilles en plastique. Car dans un complexe aussi riche que Disneyland Paris, ce sont 25 types de déchets qui sont triés. En 2012, dans le cadre de « The Green Standard », un prix spécial « Meilleure initiative » avait été décerné en 2012 aux équipes restauration grâce à l’amélioration de leurs méthodes de tri, favorables au recyclage. Les cuisines des restaurants du parc sont de fait les acteurs les plus attentifs de la politique en matière de tri et de collecte des déchets.
Autre élément important qui influence la production de déchets : les déchets alimentaires et le gaspillage. Histoire de se mettre en contexte, en 2012, le total de déchets alimentaires (fermentescibles) collectés s’élevait à 674 tonnes. Depuis 2009, après une tentative concluante avec les restaurants de l’hôtel Newport Bay Club, tous les restaurants du site (y compris pour le personnel) sont soumis à la collecte et au traitement des déchets alimentaires, on dénombre 32 collecteurs dont plus d’un tiers ont été mis en place l’année dernière. Les bénéfices de cette mesure sont doubles : diminuer le taux de déchets envoyés à l’incinération et traités par biométhanisation, ils permettent de créer de l’énergie (thermique et électrique). Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, les restaurants de type « buffet » de Disneyland Paris ont sensibilisé la clientèle au gaspillage alimentaire grâce à des affiches « je mange ce que je choisis ! ».
Afin de s’assurer de la réussite de l’ensemble de ces mesures, Disneyland Paris se chargent que celles-ci soient pensées pour être à la fois pratiques, faciles et esthétiques pour l‘usage des visiteurs comme des salariés.
Une autre mesure, au bénéfice de chacun, est également en place. Les employés de Disneyland Paris dispose d’une « Caverne d’Ali Baba » qui leur permet de racheter à des prix intéressants des articles d’occasion ou déclassés. Ce sont ainsi plus de 32.000 objets (meubles, linge de maison, objets de décoration, téléviseurs, …) qui s’offrent une seconde vie grâce à cette initiative.
S’il est précisé qu’à long terme les poubelles de tri pourraient disparaître au profit de sous-traitant plus expérimenté dans le domaine, la direction de Disneyland Paris n’arrête pas là sa politique de gestion des déchets puisque dès l’année prochaine, de nouvelles mesures devraient être prises :
tri et recyclage des films plastiques (1 tonne devrait être traitée chaque année)
ramassage des ordures au Ranch Davy Crockett à l’aide d’une carriole tirée par un cheval
amélioration de la gestion des déchets parmi les hôtels Disney.