Le corbeau de Maléfique Fan Disney
Nombre de messages : 4 Age : 36 Date d'inscription : 21/02/2015 J'aime : 0
| Sujet: [Poésie] Disneyland ou le joueur de flûte Sam 21 Fév 2015 - 10:42 | |
| J'ai préparer un petit poême sur Disneyland, inspiré par le film "Disneyland, mon vieux pays natal". En espérant qu'il vous plaira. Disneyland, ou le joueur de flûte
Nous bavons tous d'être là-bas, déportés volontaires; Par millions en famille, les bébés les vieillards, Pistent les chants simplistes des sirènes nucléaires, Se bourrant dans des trains, affrétés par l'espoir.
Ces flux migratoires convergent au portail d'entrée, Ou nous fixons tous affamés le fond de l'avenue. Les offrandes sont faites, par nos âmes sacrifiées, Et ouvrent les battants du passé,présumés perdus.
Zombis ! Aux oreilles rajoutées, achetées pour deux sous, Les bras en avant, somnambules sur Main Street, Il y a des idoles en peluches et des fétiches partout ! Dont nous sommes preneurs. L'antidote de l' arthrite.
Ce courant d'enfants morts croise des chiens étranges, Des danseurs absurdes; toutes les princesses du monde. Ostensions fantasmées, leurs reliques nous démangent. C'est la grande parade de tous ces saints immondes.
C'est au bout de l'allée que la Mecque se dresse. Le château de Belle; ou, du désir promis; Qui assure aux fidèles, aux sujets de l'espèce, De retrouver un peu de leurs enfances finies. Mais le Dieu sourie a l'idée de nous vendre Les souvenirs communs de notre ancienne peste. De voir ses mignons délicieusement se pendre Sur l'échafaud rose qui nous transforme en guests.
Au goulag d' Hamelin ils se croient a Paris; Pensent être des gamins, ne sont qu'avaries. Qu'elle me drague malin, la gitane hollandaise ! Je lui donne mon butin : ma mémoire de synthése.
Car c'est ravi que je passe la frontière, Que ma tête s'inonde de vos sonatines. Je vendrais volontiers le visage de ma mère, Aux enchères arabes des fesses de Jasmine.
La stratégie parfaite du manque a creer; Du jouet qu'ils t'offrent pour venir le casser. Ton cerveau placé dans leur cuve si triste, Tu finiras par croire que l'enfance existe.
Texte : Hantoine Corvus (inspiré par le film "Disneyland, mon vieux pays natal" d'Arnaud des Pallières) Blog : http://hantoine-corvus.cowblog.fr/2.html |
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