voici deux article trouver sur le parisien.fr
FOOT : employés chez Disney et stars d’un soir avec Meaux
COUPE DE FRANCE (16es de finale) : le club seine-et-marnais (DH) affrontait Saint-Etienne ce mercredi.
Disneyland Paris, Chessy (Seine-et-Marne), jeudi. Employés chez Disney, Pletho Ndikpo et Billal El Fathi rêvent de réaliser l’exploit ce soir face aux professionnels de Saint-Etienne. | (LP/Arnault Serrière.) 1 réactionRéagir Ils y sont enfin. Depuis le tirage au sort des 16es de finale, le 5 janvier, les amateurs de Meaux (DH, l’équivalent de la sixième division) ne vivent plus que pour le match de ce soir.
A 19 heures, devant près de 9 000 spectateurs et les caméras de télévision, ils défient les Verts de Saint-Etienne. En désignant l’un des clubs français les plus emblématiques (10 titres de champion de France, six Coupe de France), le hasard a offert à ces modestes amateurs un véritable conte de fées.
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Deux d’entre eux, Billal El Fathi et Pletho Ddikpo, évoluent déjà dans un univers féerique, mais c’est pour raison professionnelle : ils sont en effet salariés de Disneyland Paris !
Depuis cinq ans, Pletho Ndikpo (26 ans) s’occupe des « chariots d’alimentation », ces kiosques où l’on distribue des friandises aux touristes. En CDI depuis deux ans, il savoure pleinement son nouveau vedettariat : « L’équipe représente en quelque sorte la région, explique le joueur polyvalent de l’équipe. Les autres cast members (employés de Disneyland), que je ne connaissais pas, savent maintenant qui je suis. Mais il n’y a pas qu’eux. Certains visiteurs m’ont reconnu à travers les reportages. Tous voient que je ne suis pas qu’un footballeur et en profitent pour me féliciter et m’encourager. Je prends cela comme une fierté. Mon but est de leur donner de la joie en retour et de faire pendant le match ce que je fais au quotidien : rendre service. »
Face à l’enjeu, Pletho Ndikpo assure qu’il ne perdra pas ses moyens : « Tout petit, je chantais du gospel dans des salles pleines. J’ai même fait le Zénith de Paris. La pression, je ne la connais plus. » Elle est même d’ailleurs devenue une motivation : « Aubameyang (attaquant stéphanois) vient du Gabon, et moi du Congo. S’il joue, ce sera un honneur de récupérer son maillot. Avant cela, j’espère qu’ils nous prendront de haut… »
Employé depuis huit mois dans l’un des restaurants des Studios Disney, Billal El Fathi (23 ans) était auparavant chauffeur-livreur. Remarqué pour son efficacité, son sens du spectacle, sa courtoisie et son respect de la sécurité (les 4 clés du parfait cast member), l’attaquant meldois est devenu la star depuis son but décisif contre Le Portel (DH) au tour précédent (1-0). « Johnny, mon manageur, était au stade Corazza ce jour-là. Le lendemain, il m’a remis un ballon peint en doré et m’a dit que j’étais dorénavant le Lionel Messi de Disney! Depuis le tirage au sort, ma messagerie est pleine. Par contre, je n’ai pas plus de succès auprès des filles… » Même s’il marque à nouveau le but de l’exploit ce soir, il assure qu’il ne changera pas : « Je n’aurai pas la grosse tête. Il y aura encore plus d’enthousiasme et cela va me gêner. Je rêve d’être pro, mais pas aussi connu que Ronaldo. La première étape est de battre Saint-Etienne. J’y crois. » Si le conte de fées se réalise ce soir, on retrouvera peut-être Billal dans la fameuse parade avec Mickey, Donald et compagnie. Un autre de ses rêves…
Les joueurs de Meaux ont été accueillis hier soir au Parc Disneyland pour une mise au vert avant le match. Logés au Sequoia Hôtel, ils ont à leur disposition un terrain de football.
le parisien
source: http://www.leparisien.fr/sports/iledefrance/employes-chez-disney-et-stars-d-un-soir-23-01-2013-2505041.php
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Révélations sur les comptes du CE d’Euro Disney
Le rapport d’expertise, qui pointe une foule d’anomalies et parle d’un demi-million d’euros détourné, a été remis au tribunal de Meaux.
Disneyland Paris. Le document qui vient d’être remis au tribunal de grande instance de Meaux (extrait ci-dessous) s’ajoute au rapport d’étape qui avait montré des problèmes dans la gestion des finances du comité d’entreprise du parc d’attractions. | (LP/Arnaud Journois.) Réagir La tirelire de Picsou serait-elle percée? C’est ce que suggère le rapport d’expertise des comptes du comité d’entreprise (CE) de Disneyland Paris, portant sur la période 2001-2010, qui vient d’être remis au tribunal de grande instance de Meaux. Un document complet qui fait suite au rapport d’étape présenté à la justice en janvier 2011, lequel avait montré d’énormes carences dans la gestion des finances de cette instance, qui s’occupe des œuvres sociales des employés de Disneyland Paris.
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La direction assure avoir pris des mesures
Ces révélations avaient abouti à la mise en examen du secrétaire général du CE, Amadou N’Diaye, syndicaliste CGT, d’un autre employé du CE, ainsi qu’à l’ouverture d’une instruction au civil.
2006-2009 : 558000 € détournés. C’est la première phase de l’étude, consignée dans le rapport d’étape transmis à la justice en 2011. Sur ces trois ans, plus d’un demi-million d’euros ont été détournés au CE. Une méthode consistait à modifier les données dans les logiciels comptables, en « gonflant » des chiffres. Autre exemple : la « disparition pure et simple d’un actif » de 99000 € en espèces, en 2009, « qui n’ont pas été déposés sur les comptes bancaires […] et manquent dans la caisse du CE ». Entre la billetterie, les espèces manquantes et les charges non justifiées auprès du prestataire de voyages, ce sont 558000 € qui ont été détournés — sur un budget annuel de 2,5 M€.
2001-2005 : « Une situation anormale ». Le rapport déplore « l’insuffisance des communications opérées » par le CE et, photos à l’appui, il montre le désordre qui règne dans les archives de la comptabilité. Avec les quelques documents dont il dispose, l’expert écrit tout de même que la « gestion des espèces a donné lieu chaque année à des écarts de caisse non négligeables sans [qu’il] puisse en examiner la cause ». Même constat avec la gestion de la billetterie, « déficitaire sur toute la période ». Une situation « anormale » selon le rapport. Au total, cette période souffre d’un dépassement de budget de 285000 € sur la billetterie, des écarts de caisse de 34000 € en espèces ou encore 77000 € de charges n’ayant pas lieu d’être. Mais l’aspect incomplet des documents ne permet pas de « formuler un avis sur l’origine […] de ces écarts ».
2009-2010 : régularisation de la gestion. S’il souligne encore le manque de coopération du CE dans la transmission des documents ainsi qu’une « perte constatée au titre des espèces pour 16282 € », l’expert conclut quand même que « l’année 2009-2010 […] apparaît donc comme celle de la régularisation de la gestion (stocks) et des procédures de contrôle interne (inventaire de caisse et de stocks) ». A noter que le CE a changé de secrétaire général fin 2010.
Que sont devenues ces sommes? Difficile de le savoir, l’instruction étant toujours en cours. Une commission rogatoire a été diligentée pour enquêter sur d’éventuels investissements opérés au Sénégal, le pays natal de l’ex-secrétaire du CE. Une source proche du dossier indique que durant son mandat, ledit secrétaire aurait effectué « 22 voyages dans son pays natal » et « envoyé de nombreux mandats cash via Western Union ». Amadou N’Diaye, lui, affirme être « très soulagé » de l’arrivée de ce rapport dans l’instruction: « On va se rendre compte que les dysfonctionnements ne sont pas de mon fait et qu’ils existaient avant moi. Laissons la justice faire son travail. »
Le Parisien
source: http://www.leparisien.fr/meaux-77100/revelations-sur-les-comptes-du-ce-d-euro-disney-26-01-2013-2513563.php