Episode 18. Un départ mouvementéOn s’attarde pas, on va vite récupérer nos valises.
Un bagagiste nous les amène sur chariot jusqu’à l’arrêt de bus pour l’aéroport.
Je me rends compte qu’il nous manque un sac, le sac de souvenirs
! Je courre après le bagagiste, lui demande, il va voir et sort bredouille de la bagagerie.
J’insiste, lui décrit bien le précieux sac et ouf il le trouve enfin.
Pendant ce temps, Maël, qui jouait avec le ballon du Disneyland Hôtel, s’est attrapé un fou rire et s’est fait pipi dessus. Raphaëlle le change dehors à moitié sous la pluie, pas le temps de retourner à l’hôtel.
L’opération juste terminée, le bus arrive, il est 18h40.
Le trajet nous semble assez long
, et en effet on mettra 1h20, contre 45minutes à l’aller.
L’avion décolle à 20h55, le dernier enregistrement est à 20h10
On se dépêche, on cherche où se faire enregistrer, on cavale tant bien que mal avec nos bagages et la fatigue accumulée ces derniers jours.
On arrive enfin devant l’enregistrement, il n’y a personne….
C’est trop tard, la personne nous dit que nous avons 2 minutes de retard, qu’on ne peut rien faire.
Seuls choix : Soit Raphaëlle voyage avec les enfants, je reste ici avec les bagages, soit on reste tous ici.
Tarah pleure, Maël s’inquiète, on choisit de rester ensemble.
On doit donc aller réserver le vol pour lundi matin, 7h55, et aligner 300e de supplément.
J’entends tous les mots sur ce séjour de m…
Maël raconte ses peurs à une dame qui comme nous a loupé l’avion « en plus on a des chats nous » (une obsession des chats je vous dit !)
On pense d’abord ‘’dormir’’ sur place pour être surs de ne pas louper le vol du lendemain, la personne de l’agence nous a dit qu’on pourrait enregistrer nos bagages dès l’ouverture, à 4h.
Les enfants et nous sommes atterrés, tout ça pour deux minutes….
Et déjà un clodo arrive pour nous demander une pièce ou une cigarette, n’annonçant rien de bon pour notre sécurité future, la nuit venant.
On se renseigne pour un hôtel, il y a l’Ibis tout près.
Mais tout près, sous la pluie, avec le chariot qui roule mal (le trottoir est en réfection, ce ne sont que des graviers), Maël sur les bagages et le tensiomètre à bloc, c’est pas cool.
Les routes sont en travaux, les feux ne marchent pas tous ; pas d’éclairage, on n’y voit rien, on doit traverser en faisant gaffe de pas se faire écraser par les voitures qui déboulent, on patauge dans la boue et on arrive à l’Ibis.
On prend une chambre et on ‘’dort’’ tout habillé jusque 4h.
Toilette la plus rapide de ma vie, un coup d’eau sur le visage et on est parti pour l’aéroport.
Malgré ce qu’on nous avait dit, il est trop tôt, on devra patienter jusque 6h15 .
Les bagages partent enfin en soute, et on monte à l’embarquement en courant car on nous dit de faire vite !!! Comment nous rendre dingue….
Au contrôle, un sac ne passe pas, c’est le sac de souvenir, il contient le pistolet de Maël, considéré comme une ‘’réplique’’ d’un pistolet réel, il est interdit.
Raphaëlle craque, et pleure, essaye d’attendrir la contrôleuse, rien n’y fait, il faudrait faire remonter les bagages pour mettre le pistolet dedans, mais c’est risquer de louper l’avion.
Tant pis, le cœur en miette, on laisse le pistolet à l’aéroport pour destruction, promettant à Maël de lui racheter son pistolet en rentrant.
Le vol se passe bien, sans perturbations.
On arrive à Nice à 9h15, accueillis par le soleil, on récupère la voiture et aligne 30€ pour le parking dépassé.
Enfin à la maison, retrouvailles avec les chats, ménage-party, déballage des valises, petite sieste pour aider à faire retomber la pression et apaiser les esprits...
Et on commence à trier les photos, musiques de Disney bien présentes dans la tête
Voilà pour le résumé de notre séjour.
Je vous remercie encore pour votre lecture, votre enthousiasme, vos commentaires.
Ce fut un plaisir de partager cela avec vous tous