|
|
| Association des Petits Porteurs d'Actions EuroDisney-APPAED | |
| |
Auteur | Message |
---|
grand-mère donald Hyper Fan Disney
Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 19/10/2011
| | | | daisy67 Fan Disney
Nombre de messages : 15 Age : 57 Localisation : Italie Date d'inscription : 05/05/2012 J'aime : 0
| | | | grand-mère donald Hyper Fan Disney
Nombre de messages : 65 Age : 76 Localisation : Paris Date d'inscription : 19/10/2011 J'aime : 0
| | | | daisy67 Fan Disney
Nombre de messages : 15 Age : 57 Localisation : Italie Date d'inscription : 05/05/2012 J'aime : 0
| | | | grand-mère donald Hyper Fan Disney
Nombre de messages : 65 Age : 76 Localisation : Paris Date d'inscription : 19/10/2011 J'aime : 0
| | | | daisy67 Fan Disney
Nombre de messages : 15 Age : 57 Localisation : Italie Date d'inscription : 05/05/2012 J'aime : 0
| | | | grand-mère donald Hyper Fan Disney
Nombre de messages : 65 Age : 76 Localisation : Paris Date d'inscription : 19/10/2011 J'aime : 0
| Sujet: Re: Association des Petits Porteurs d'Actions EuroDisney-APPAED Ven 1 Juin 2012 - 22:14 | |
| Petit compte-rendu rapide de la Table ronde du 31 mai, avant d’en rédiger un exhaustif.
Peu d'infos vraiment nouvelles pour ceux qui ont lu les comptes - rendus des 3 dernières Tables rondes, mais quand même on note l’avancement de certains projets. Les questions de l’APPAED ont servi de trame à l'introduction de Philippe GAS et Mark STEAD.
Mark STEAD a parlé des résultats et redit qu’ils n’étaient pas mécontents, ils essaient de tendre vers l'équilibre des résultats et des charges. Il faut surtout regarder la ligne Cash Flow et non la perte annoncée qui déduit les charges et provisions.
Le Press Event a obtenu un retour 3 à 4 fois supérieur à l’investissement en matière de couverture médiatique. Les réservations sont en hausse de 7% en ce moment.
Les investissements vont continuer car ils portent la performance. Développement des Studios prévu jusqu’en 2018. Ratatouille doit ouvrir en 2014, ce sera un concept unique. Un hôtel dans le Parc??? Ils y réfléchissent. Tout est question de choix et de priorités, et soumis à l’accord des Banques.
Taux de satisfaction pour DREAMS® : 94%. Retour des « soirées » à partir de 17h ou 18h, avec des packages restaurants/Dreams accès VIP.
Les restaurants du Parc vont ouvrir plus tard, il fallait l'autorisation administrative car certains sont près de Dreams (Auberge Cendrillon). C’est fait depuis le début de la semaine. Nouveau Chef au California Grill depuis 15 jours, Philippe Geneletti très inventif et qui a carte blanche pour en faire un restaurant « gourmet » haut de gamme.
Il y aura un nouveau concept pour le Disney Store, au service de l’imagination. Il faut revoir la story line du Village, la rue doit raconter une histoire. Arrivée de nouveaux magasins : LEGO® ?????????.
L'outil informatique en général est désuet : il sera revu complètement, pour la réservation, le suivi des clients dans les hôtels, le suivi des passeports annuels. Cela intégrera la notion de fidélité qui va être mise en place avec les nouveaux Passeports Annuels avant la fin de l'année.
Les Villages Nature avancent, 1ère tranche 2016. Le permis de construire vient d’être déposé. Le Parc Aquatique sera unique en Europe.
Suite à la demande de l’APPAED, des documents financiers, comptes - rendus de table ronde, lettres du Club Actionnaire, document de référence de l’Assemblée Générale….. sont depuis quelques jours disponibles à la consultation au salon Mickey.
Philippe GAS a reconnu que la « communication » est un problème majeur qu’il faut gérer.
|
| | | NONNA Reporter/FB
Nombre de messages : 4006 Age : 69 Localisation : Ile de France Humeur : Passionnée Date d'inscription : 16/05/2011 J'aime : 195
| | | | Invité Invité
| | | | grand-mère donald Hyper Fan Disney
Nombre de messages : 65 Age : 76 Localisation : Paris Date d'inscription : 19/10/2011 J'aime : 0
| | | | sylvie Modérateur
Nombre de messages : 8523 Age : 47 Localisation : PAS DE CALAIS Humeur : Enfin mon PA Dream...!!! Date d'inscription : 14/06/2008 J'aime : 79
| | | | NONNA Reporter/FB
Nombre de messages : 4006 Age : 69 Localisation : Ile de France Humeur : Passionnée Date d'inscription : 16/05/2011 J'aime : 195
| | | | grand-mère donald Hyper Fan Disney
Nombre de messages : 65 Age : 76 Localisation : Paris Date d'inscription : 19/10/2011 J'aime : 0
| Sujet: Re: Association des Petits Porteurs d'Actions EuroDisney-APPAED Lun 4 Juin 2012 - 13:38 | |
| Le début du compte-rendu intégral: 3 pages sur 8 Pour lire la suite plus vite, il faudra aller sur notre site
BULLETIN D’INFORMATIONS du 03 juin 2012
COMPTE-RENDU DE LA TABLE RONDE DU 31 MAI 2012
La Table Ronde a eu lieu dans un des salons de l’hôtel New York. Louisa nous a accueilli, aidée de plusieurs Cast Members, et nous a fait remplir un document autorisant la diffusion des photos qui seraient prises pendant la réunion. Elle nous a ensuite remis notre badge et nous avons pu accéder à la salle où un petit buffet sympathique nous était offert.
Philippe GAS et Mark STEAD sont arrivés et ont salué les participants avant de s’installer. La séance a donc débuté à 18h10 par une rapide introduction d’Olivier LAMBERT, Chargé des Relations Investisseurs. Philippe GAS a dit quelques mots pour laisser immédiatement la parole à Mark STEAD pour commenter les résultats du 1er semestre 2012.
Les résultats Mark STEAD a dit qu’il y avait beaucoup de signes encourageants malgré le contexte. La société résiste bien à la crise grâce notamment aux investissements dans la productivité à court terme (20ème anniversaire), et dans la qualité (rénovation du Sequoia Lodge par exemple).
Philippe GAS ajoute que le taux de satisfaction est important alors même qu’il n’y a que la moitié des chambres du Sequoia qui sont rénovées. La dépense moyenne augmente de 7%, et les gens l’acceptent très bien. Comme au Ranch où les taux de satisfaction ont augmenté de moitié. Le retour sur investissement est immédiat.
Mark STEAD prend un second exemple: depuis 2005, la dépense par chambre a augmenté de 20 euros. La crise impacte DLP avec une baisse de 3,6 points du taux d’occupation des hôtels. Et parallèlement il y a une augmentation des réservations. Cela veut dire que les gens restent moins longtemps. La dépense dans les Parcs augmente. Et ce n’est pas du juste dû à l’augmentation des prix. La stimulation repose sur un travail sur les produits, sur les menus dans les restaurants… Le chiffre d’affaire a augmenté de 1%. Ce chiffre est impacté par les coûts du 20ème anniversaire, mais il n’y a pas encore le retour sur investissement puisque le semestre s’arrête le 31 mars. Ce mois d’avril est supérieur de 30% aux normes saisonnières. Il est meilleur que le mois d’avril 2011 qui était déjà un très bon mois. Avec le 20ème anniversaire, les réservations sont actuellement en hausse de 6 à 7%. Le taux de satisfaction est en hausse de 10% : les gens en parlent, reviennent. C’est un très bon résultat qui conforte la Société dans ses choix stratégiques. L’EBIDTA (trésorerie disponible) est en baisse, mais c’est lié à la préparation du 20ème anniversaire et aux augmentations de salaires (environ 4%). Mais les effets positifs se feront sentir sur les prochaines années. La baisse des résultats était prévue. La Société a continué à rembourser la dette : environ un demi-milliard d’euros depuis 5 ans, et dans les 4 ans encore 350 millions d’euros seront remboursés. Les remboursements de la dette permettent de réduire la charge financière.
Les investissements Philippe GAS ajoute que les investissements vont continuer à porter la performance. L’effort est prévu sur 5 ans, pour améliorer la qualité visuelle. Beaucoup de gens étaient déçus de ce qu’était devenu « le Produit ». Mais les banques restreignent la dépense. Le premier choix a été celui de privilégier la sécurité, au détriment du visuel. Par exemple le Sequoia Lodge qui n’avait pas été touché depuis 18 ans alors que les hôtels parisiens de cette catégorie sont refaits tous les 2 ans. Il a fallu faire un plan pour rattraper le retard, pour que Disneyland soit remis à neuf pour ne pas rater les 20 ans. C’était une opportunité commerciale. Cela permet d’augmenter la dépense moyenne pour arriver à l’équilibre. L’attente était forte pour le 20ème anniversaire. Il fallait créer chez les gens la décision de venir dans la période d’attente. Et puis il y a un sentiment d’insécurité économique dans certains pays. Mais depuis 10 semaines, les réservations ont augmenté de 17%. Il y a donc eu conversion de l’attente vers la demande.
Le lancement représente 5 fois ce qu’a été la couverture médiatique du 15ème anniversaire. Un gros travail a été fait pour se positionner dans les médias non commerciaux, pour parler de la Société, pour travailler sur sa réputation. Nous avions des études à montrer, faites par le gouvernement français. Il y a eu un retour immédiat. Le Press Event a permis un retour médiatique supérieur de 3 ou 4 fois à ce qu’il aurait été pour la même somme dépensée. Nous sommes très fiers du niveau technique et d’innovation de DREAMS. Le taux de satisfaction est de 94% pour les « très satisfait ». Plus que le dernier show qui était Tarzan avec 90%. Il est encore supérieur pour les gens sans enfant : 98%. Un peu plus tard dans l’année, le spectacle aura lieu vers 20h30/45 et les enfants pourront le voir. Beaucoup de gens filment avec leur téléphone portable pour pouvoir le montrer à leurs amis, c’est un impact très important. Le taux de satisfaction d’une journée est supérieur de 17% pour ceux qui ont vu le show. Ce spectacle pourra être commercialisé de différentes façons, par exemple des packages dîner + show. On regarde nos employés de la même façon que les visiteurs, parfois plus. Quand les visiteurs se plaignent, c’est souvent sur un CM. Nous continuons à investir sur leur formation et sur leur bien-être.
QUESTIONS – REPONSES
Une première question est posée à ce moment-là, et la deuxième partie de la réunion est donc une série de questions-réponses
Question sur le développement des Studios Un plan de développement pluriannuel est-il prévu pour les Studios ?
Philippe GAS parle alors de « Ratatouille » car ce n’est plus un secret. L’attraction doit ouvrir en 2014 et ce sera un concept unique du point de vue technologique. Pour le décor, le Paris de Ratatouille va être recréé. Il y aura également un restaurant assis, avec grosse capacité et menu unique (dans le style de l’Entrecôte où l’entrée et le plat sont uniques et le choix se fait sur le dessert). Il y a un réel besoin de restaurant dans cette partie du Parc. Il y a d’autres plans pendant quelques années, au moins 2017/2018, attractions et restaurants. L’hôtel de la Tower Of Terror doit-il rester ainsi ? On cherche à créer l’impact en faisant quelque chose de nouveau. On s’interroge aussi sur la présence d’un hôtel haut de gamme à l’intérieur du Parc. Il y a une très grande demande pour les hôtels « value » et les hôtels de luxe. On réfléchit à une extension du Disneyland Hôtel avec des « suites », mais l’extension est difficile à réaliser car on ne peut pas faire des vues sur parking. Pour le plan d’investissement, Ratatouille est la 1ère étape, après il faut négocier avec les banques, même si on a le cash.
Question sur les emprunts : Quand les prêts de la phase 1A seront remboursés, y aura-t’ il moins de banques ?
Mark STEAD : oui Philippe GAS : il restera toujours le Caisse des Dépôts et Consignations. Avec la crise les délais sont rallongés. Nous avons de bonnes relations avec eux. C’est un partenaire très difficile qui doit préserver l’argent des Français. Maintenant nous avons une relation de confiance.
Question écologie J’étais venu à une Table Ronde en 2009 où j’avais fait une suggestion sur le recyclage en restauration. Où en est-on ? Philippe GAS : on va y venir
Question fonctionnement de la gestion des Passeports annuels Il y a une grande satisfaction envers le fonctionnement du Club Actionnaire mais pas pour celui du Service des Passeports Annuels. On ne reçoit jamais le « Envie de + » Philippe GAS : cela va évoluer. L’outil informatique va évoluer. Cela fait partie des choix qui avaient été faits. Il y a une forte augmentation du nombre des passeports : 300 000. Mark STEAD : pour traiter le volume de demande le processus est 100% manuel. On regarde les investissements pour l’automatiser. Philippe GAS : l’outil informatique est ancien et désuet. L’argent a été débloqué l’an dernier. Cela va devenir plus performant.
Question collectionneur Cela fait 12 ans que je suis Passeport annuel. Et je suis collectionneur, je dépense plus de 7000 euros par an, vous pouvez voir les factures. Le 12 avril les magasins qui vendaient le Pin’s n’ont pas fait leur travail. A 9h30 il n’y en avait plus nulle part alors qu’il devait y en avoir 1000. Et puis subitement après, d’autres personnes ont pu en avoir 2. C’était très mal organisé. Philippe GAS : on a été pris par le succès. Ce pin’s est parti tout de suite, comme le pin’s pour les employés. On a été dépassés, on ne pensait que cela intéresserait autant de monde. On fait beaucoup de travail sur les boutiques. Actuellement la performance progresse, la spécialisation aussi. On monte en qualité et il y a de nouvelles lignes très populaires.
Questions merchandising La série vinylmation est un échec, elle n’est pas adaptée à la demande. Il faut vous adapter aux demandes des acheteurs Philippe GAS : on fait des études marketing partout en Europe sur différents types de marchés pour voir ce qui fonctionne. Mais il n’y a pas de règle, on peut aussi rater. On essaie de comprendre l’attente, on pratique la segmentation de marché.
.../... to be continued |
| | | grand-mère donald Hyper Fan Disney
Nombre de messages : 65 Age : 76 Localisation : Paris Date d'inscription : 19/10/2011 J'aime : 0
| Sujet: Re: Association des Petits Porteurs d'Actions EuroDisney-APPAED Lun 4 Juin 2012 - 21:26 | |
| Suite et fin
Question Les vinylmation vont partir en Floride. Pourquoi les américains viendraient-ils à Paris s’ils trouvent chez eux les produits français ? Philippe GAS : en août/septembre on va retrouver chez nous une gamme de produits venant des autres Parcs dans le monde. Le fait que les nôtres partent aux USA n’a aucun effet sur le nombre d’américains qui viennent à Disneyland Paris, ce nombre étant quasiment nul. Il faut plaire au plus grand nombre. Nous voulons plaire à davantage d’Allemands par exemple. On investit moins en Allemagne mais on essaie de faire des choses plus ciblées. En Allemagne il y a un problème de rapport à la marque Disney. L’Allemand est plus intéressé à connaître le détail, et pas du tout par le « story telling ». Ils veulent aller vite, fort. Nous on a une histoire à raconter comme le nouveau concept Disney Store « Imagination », conçu comme un Parc d’attraction. En Allemagne, les 40 Disney Store ont fermé, cela n’intéressait pas. L’Allemagne est un marché très fragmenté.
Question : Ici, le merchandising est décevant, les couleurs sont fades. Sur Time Square à New York le magasin est très beau Philippe GAS : le World of Disney va révolutionner le Disney Village. Ici le Village ne raconte pas d’histoire, il a un problème d’identité. L’intérieur du World of Disney va être sublime. Cela va amener à repenser le Disney Store. Même chose pour la restauration. Il y aura des lignes nouvelles. Arrivée de partenaires potentiels, peut-être LEGO ????? Il y aura une restauration italienne, un réaménagement du Hurricane. Le Wild West Show est à revoir. On est très sollicités, mais il y a la spécificité du dîner-spectacle. Est-ce qu’on peut étendre le Village ? Comment faciliter le passage ? par exemple les gens ne vont pas trop au bout vers le Earl of Sandwich, qui est cependant rentable.
Question Soirées dans le Parc Est-ce qu’une entrée à partir de 17h ou 18h va être possible ? Philippe GAS : on regarde ce qu’on peut mettre en place. Entre 20h et 22h30 les gens dépensent plus.
Question Mais les restaurants sont fermés. Philippe GAS : cela va changer. A cause de Dreams nous devions obtenir l’autorisation administrative d’ouverture pour l’Auberge de Cendrillon qui est juste derrière. C’est fait depuis lundi. Nous voulions d’abord regarder comment cela se passait.
Questions CM – charges – chiffre d’affaires Pour une ouverture plus tardive des restaurants, cela entraîne des charges supplémentaires liées aux salaires et les CM ne sont pas satisfaits des horaires allongés Philippe GAS : les CM sont fiers de Dreams. Nous allons créer cette année 500 CDI. 40 délégués syndicaux ont essayé de mobiliser sans succès leurs collègues. Il en va de la légitimité du mouvement social. La négociation salariale a lieu chaque année en janvier. Depuis 2008, j’ai dit au Comité d’Etablissement que nous allions faire ce que nous pouvons. Il y a eu création chaque année de 300 à 500 CDI. Nous sortons d’une augmentation de 4 ½ %, on a besoin de gagner en visibilité. En juillet, l’augmentation sera de 1 ½ %, et en décembre il y aura une augmentation liée au mérite.
Question Quel va être l’impact de la prochaine augmentation du SMIC ? Philippe GAS : cela a l’air modéré. Il y aura un effet de compression des salaires, mais à court terme cela n’impactera pas.
Question N’y a-t-il pas un problème de communication ? Philippe GAS : c’est un problème. Le « management » n’a pas la capacité à expliquer aux gens. Je fais aussi des Tables Rondes avec les employés, il faut arriver à toucher les gens.
Question Les CM ont parfois de longs trajets, il y a les bons d’essence. Le travail à faire est de leur parler (désolée, j’ai mal entendu ce qui était dit) En 2011/12, le Chiffre d’Affaires baisse. Pensez-vous vendre des actifs ? Philippe GAS : mieux travailler avec les CM, cela se fait. Nous avons donné des augmentations importantes. Si je pouvais faire des augmentations de salaire chaque année, je le ferais. Je préfère préserver l’emploi. L’augmentation a été de 4 ½ % cette année, et de 12% sur 3 ans.
Question Depuis quand remboursez-vous la carte orange ? Philippe GAS : je ne sais pas. On passe beaucoup de temps avec le Comité d’Etablissement : on essaie d’expliquer. Sur la dette : ce semestre nous avons remboursé 64 millions d’euros, ce sera 75 pour le prochain semestre. On va respecter nos engagements, mais il faut rester prudent avec la crise notamment en Grèce et en Espagne. Nous ne vendrons pas d’actifs ; nous ne créerons pas de dette supplémentaire. Le cash est sain. Mark STEAD précise : on a de la trésorerie. Si on perd de l’argent, ce sont les charges comptables et les dépréciations. Il n’y a pas de sortie de cash. Le résultat net n’est pas le plus important. C’est le flux de trésorerie qui montre notre force.
Questions qualité et attentes On est fiers de voir le Parc maintenant. La qualité est supérieure. Philippe GAS : la marque est l’élément de confiance, il faut la garder en vie. Après 20 ans, on était arrivés au bout d’un système et c’est là qu’on prend des risques sur la marque.
Question Ce qui manque maintenant c’est le spectacle vivant. Fantasy Stage a disparu. Philippe GAS : le théâtre du Château pourrait réapparaître. Un spectacle comme Lion King revient très cher. On fait des choix. DREAMS va évoluer. On se positionne dans une gamme technologique. Meet Mickey est très apprécié. On fait revivre un espace désuet. Faire un choix, c’est renoncer à quelque chose. Mais les choses reviennent, différentes. Halloween va revenir, et va plaire aux déçus de l’année dernière.
Question Aux débuts du Parc il y avait de très bons restaurants cotés au Gault et Millau. Problème de rentabilisation maintenant, et la clientèle très haut de gamme ne s’y retrouve pas. Philippe GAS : le California Grill remonte actuellement. Il y a un nouveau Chef depuis 15 jours, Philippe Geneletti très inventif et qui a carte blanche pour en faire un restaurant « gourmet » haut de gamme. C’est remarquable. Nous voulons dans la restauration rapide que les gens mangent chaud, c’est une priorité. Il faut aller là où il y a urgence. Les frustrations étaient grandes pour les temps d’attente. Maintenant on peut manger en 45 minutes, et chaud. Nous voulons simplifier les menus pour que les choix soient rapides. Après on travaillera sur le plus haut de gamme. Nous hiérarchisons les priorités. Au restaurant Inventions il y a une bonne atmosphère mais cela n’a pas beaucoup évolué. Le nouveau Chef va regarder cela.
Questions Villages Nature et Val d’Europe Que pensez-vous du regroupement des 5 communes de Val d’Europe en une seule ? Philippe GAS : nous y sommes favorables. Personnellement je trouve plus efficace d’avoir un seul interlocuteur.
Question Heureusement que nous n’avons pas eu le circuit F1, cela aurait été antinomique avec les Villages Nature. Philippe GAS : cela aurait nui à l’image. Par contre, nous avons signé un accord avec la Ligue Nationale de Basket pour créer la « Disneyland Paris Leaders Cup LNB». Qui aura lieu les 15, 16 et 17 février 2013. Maintenant il faut le finaliser et organiser. On regarde aussi pour le Taekwondo.
Retour sur le dialogue social et les CM Qu’en est-il du dialogue social ? Philippe GAS : le gouvernement a donné aux entreprises la responsabilité de négocier avec leurs employés.
Question Pourquoi dans l’émission de Mireille Dumas sur France 3 ce sont des CM de la Parade qui ont joué le rôle de CM lambda ? Philippe GAS : la journaliste a fait selon ses choix. Elle a pensé que ce serait mieux avec certains costumes. Nous avons travaillé avec un cinéaste qui a fait les 20 portraits de CM. Il travaille avec Mireille Dumas et lui en a parlé. Cela a donné l’idée de faire un sujet sur les coulisses. Ce n’est pas quelque chose de naturel pour Disney d’autoriser la communication sur les coulisses, mais j’ai pensé que cela pourrait jouer en faveur de notre image. Des CM m’ont dit merci de leur avoir donné cette fierté de montrer ce qu’ils font.
Retour sur les Villages Nature Où en est le projet Villages Nature ? Philippe GAS : cela continue à avancer. Le permis de construire vient d’être déposé aujourd’hui. On a continué à travailler sur le caractère architectural. (On nous montre quelques maquettes qui étaient dans la salle). Comme pour le Parc Disneyland c’est le Château, ici l’icône sera le Parc Aquatique. Il sera unique en Europe : sorte de pyramide maya en verre et en bois. Les Villages seront thématisés, exemple des calanques du sud de la France. La géothermie profitera aux hôtels. Il y aura harmonie entre la ville et la nature : le look des façades changera selon les saisons. La 1ère phase de 1700 unités, plus les infrastructures, est prévue pour 2016. Une promenade avec story telling est prévue « les jardins extraordinaires ». Ce sera une destination d’une semaine. L’investissement est minimum : 17 millions d’euros, car l’achat de ces unités reste une « niche fiscale ». Des investisseurs achètent les unités et les donneront en location à Pierre et Vacances par contrat. Le retour sur investissement est direct. Il s’agit d’une joint-venture : 50% pour Disney et 50% pour Pierre et Vacances. C’est Dominique Coquet qui va s’occuper des Villages Nature.
Questions sur l’action EuroDisney – le Club Actionnaires Le coût de l’action chute, y aura –t’il rachat, augmentation de capital ? Pour la prochaine Assemblée Générale d’Actionnaires y aura-t-il vote par internet ? Mark STEAD : il n’y aura pas d’augmentation de capital, ni de rachat d’actions. On continue notre stratégie pour augmenter le chiffre d’affaires, améliorer les résultats et rembourser la dette pour réduire la charge financière. Olivier LAMBERT : le vote sur Internet est une nouveauté. On va regarder les coûts et si cela peut être intéressant. Par contre pour le mettre en place, il faudra une modification des Statuts. Cela n’interviendra donc pas avant quelques années.
Question Quel est l’état de vos réflexions sur les propositions présentées par l’APPAED le 11 avril dernier ? Notamment ce qui était très facile à mettre en place : la documentation financière de l’entreprise au Salon Mickey ? Olivier LAMBERT : c’est fait depuis quelques jours. Vous pouvez consulter ces documents au salon Mickey. Pour le reste, nous regardons. Certaines choses seront mises en place à la rentrée (je pense qu’il s’agit des visites et conférences dans un premier temps)
Question : Ma fille a voulu passer au nominatif, cela s’est très mal passé. Cela dure depuis plusieurs mois. Un autre participant a le même problème. Pour un troisième, cela s’est très bien passé. Olivier LAMBERT : nous n’avons plus le même prestataire qui n’apportait pas la qualité de service attendu. La Société Générale offre une meilleure qualité. Mais tout dépend de votre propre banque, de leur connaissance de la procédure à suivre. Il y a un formulaire précis qui doit suivre un parcours précis.
Question Pourquoi avoir choisi de diminuer le capital d’Euro Disney Associés plutôt que faire une augmentation. Mark STEAD : on a regardé, mais ce n’était pas notre volonté. On a pensé que le marché ne pourrait pas soutenir l’augmentation.
A partir de là, les sujets se sont un peu mélangés Question Le revêtement de la Tour de la Terreur s’effondre. Avez-vous lancé une procédure contre l’entreprise ? Philippe GAS : on essaie de comprendre pourquoi, puis on discutera avec la société. Puis on verra les assurances.
Question Pour les Villages Nature et les séjours à la semaine, y aura-t-il possibilité d’offres couplées avec les Parcs ? Philippe GAS : on regarde les liens, mais on sépare les produits pour éviter la « cannibalisation ». La vente et le marketing sont séparés. Ensuite on étudiera des passerelles pour faire du co-packaging. Il faut voir aussi l’ouverture aux riverains, pour le Parc Aquatique.
Question Vous deviez avoir une réunion pour la construction d’un Centre de Congrès ? Pourra-t-il accueillir aussi des spectacles ? Philippe GAS : cela avance, il y a une société d’économie mixte avec la Région et le Département. Nous devons avoir une réunion demain. Ce Centre pourra aussi servir pour des spectacles. Il est plus urgent actuellement d’avoir un hôtel « modéré » qu’un Centre de Congrès.
Question Les Actionnaires ont-ils un statut privilégié dans la réservation, peut-on les reconnaître, les suivre ? Olivier LAMBERT : si les réservations d’hôtel sont faites avec le CRO (Central Reservation Office), la réception de l’hôtel sait que vous êtes Actionnaire, si vous l’avez mentionné bien sûr. Philippe GAS : cela demande un développement informatique pour se rappeler des visiteurs
Question Pouvez-vous savoir avec les Passeports Annuels quand on vient et combien on dépense ? Philippe GAS : oui. On essaie de travailler sur un équilibre, par exemple les populations ciblées – les « office ladies » japonaises, femmes seules qui travaillent et qui dépensent beaucoup dans les loisirs. La nouvelle stratégie de Passeports permettra de reconnaître la fidélité et le temps (nombre d’années d’adhésion). Elle sera mise en place d’ici la fin de l’année avec une logistique de suivi.
Question Y aura-t-il un passeport pour la famille ? Philippe GAS : on regarde
Question J’ai entendu parler d’une carte Gold qui donnait 25% de réductions au lieu de 15%. Olivier LAMBERT : non il n’y a pas de carte Gold. Mais on n’exclut pas de faire évoluer les critères d’adhésion au Club avec deux niveaux de services.
Question Merci pour les facilités accordées aux handicapés maintenant. Seul souci, on ne peut pas rester avec un camping-car sur le parking du Disneyland Hotel. Il faut repartir sur le parking général Philippe GAS : effectivement, c’est une question d’installations. On va regarder.
Question Où en est l’extension du Centre Commercial dans la phase IV ? Philippe GAS : c’est le 1er centre pour la SEGECE. C’est un modèle qu’ils veulent pousser pour en faire le 1er centre de France. Nous avons une alliance pour le développement futur. Mais leur concept ne nous paraît pas approprié. On travaille avec eux. Actuellement il y a 2 concepts : l’un simple et adapté à la consommation régionale et qui me plait davantage ; le second esthétique mais compliqué. On pousse les études. Nous avons jusqu’à la fin de l’année pour signer. Réalisation pour dans 3-4 ans.
Question Que proposez-vous pour les files d’attente ? Philippe GAS : il faut voir Meet Mickey. On peut avoir des jeux interactifs. Beaucoup de choses ont été faites déjà par les Américains. Question Des brumisateurs quand il fait chaud? Philippe GAS : les Américains le font.
Question Que prévoyez-vous au Disney Village pour Roland Garros, les JO, l’Euro… ? Philippe GAS : on regarde pour l’Euro. Cela crée l’animation dans le Disney Village.
21h la séance est levée.
|
| | | philoumousse Méga Fan Disney
Nombre de messages : 3276 Age : 52 Localisation : st laurent du var Humeur : comme ci comme ça Date d'inscription : 29/12/2011 J'aime : 55
| | | | grand-mère donald Hyper Fan Disney
Nombre de messages : 65 Age : 76 Localisation : Paris Date d'inscription : 19/10/2011 J'aime : 0
| | | | Invité Invité
| | | | Rudy Admin
Nombre de messages : 7102 Age : 44 Localisation : pas loin de lille Humeur : Il va y avoir du changement ... Date d'inscription : 22/05/2008 J'aime : 336
| | | | Miss Minnie Cast Member
Nombre de messages : 2802 Age : 32 Localisation : Seine et Marne Humeur : Droguée à DLP Date d'inscription : 22/03/2010 J'aime : 83
| | | | grand-mère donald Hyper Fan Disney
Nombre de messages : 65 Age : 76 Localisation : Paris Date d'inscription : 19/10/2011 J'aime : 0
| | | | François Secrétaire
Nombre de messages : 2364 Age : 66 Localisation : Belts - 209 Main Street - DisneyLandParc Humeur : à la Peter Pan ! Date d'inscription : 31/12/2011 J'aime : 134
| | | | grand-mère donald Hyper Fan Disney
Nombre de messages : 65 Age : 76 Localisation : Paris Date d'inscription : 19/10/2011 J'aime : 0
| Sujet: Re: Association des Petits Porteurs d'Actions EuroDisney-APPAED Mer 6 Juin 2012 - 23:02 | |
| Pour vous faire patienter
TABLE RONDE DU 6 JUIN: BREF COMPTE RENDU de la Table ronde qui s’est déroulée ce jour avec Antoine JEANCOURT-GALIGNANI Président du Conseil de Surveillance Rappel de ce qu'est une SCA. Rappel du rôle du Conseil de Surveillance. Le projet Disney est un projet de grande envergure: faire une destination touristique complète. C'est notre propriété à nous tous les actionnaires. Il y a des débats et des audits au sein du Conseil sur la filière alimentation, sur les charges, sur la stratégie qui privilégie la fréquentation...... Le Conseil fait des propositions, il n’a pas le pouvoir, c’est le Gérant qui décide de la stratégie. En conclusion Antoine JEANCOURT-GALIGNANI a dit qu’il était confiant dans l’avenir de la société. |
| | | grand-mère donald Hyper Fan Disney
Nombre de messages : 65 Age : 76 Localisation : Paris Date d'inscription : 19/10/2011 J'aime : 0
| Sujet: Re: Association des Petits Porteurs d'Actions EuroDisney-APPAED Sam 9 Juin 2012 - 21:52 | |
| Lors de la Table Ronde du 31 mai 2012, il a été évoqué l'évolution des critères d'adhésion au Club Actionnaires, avec probablement deux niveaux de services et d'avantages. Avant que les choses ne soient définitives, il serait bien de pouvoir transmettre notre avis. Nous avons donc élaboré un questionnaire où chacun peut s'exprimer de façon complète. Remplissez-le, demandez à vos amis qui se sentent concernés de le remplir.
Pas de lien ici pour ne pas être assimilé à de la publicité, mais vous pouvez retrouver le questionnaire, en 3 langues sur notre site, dans la rubrique "Enquêtes". |
| | | grand-mère donald Hyper Fan Disney
Nombre de messages : 65 Age : 76 Localisation : Paris Date d'inscription : 19/10/2011 J'aime : 0
| Sujet: Re: Association des Petits Porteurs d'Actions EuroDisney-APPAED Dim 10 Juin 2012 - 23:07 | |
| Compte-rendu intégral de la Table ronde du 06 juin
COMPTE-RENDU DE LA TABLE RONDE DU 06 JUIN 2012
La Table Ronde s’est déroulée dans un salon de l’hôtel Pullman Bercy à Paris. Louisa et Claire nous ont accueilli et nous ont fait remplir un document autorisant la diffusion des photos qui seraient prises pendant la réunion. Elles nous ont ensuite remis notre badge. Quelques canapés et boissons étaient offerts à l’extérieur de la salle.
Olivier Lambert a introduit la séance à 17heures précises.
Lydie BOUSSARD, Directrice Droit des Sociétés, Boursier et Financier a rappelé brièvement ce qu’est une Société en Commandite par Actions avec quatre composantes : - Les Commanditaires ou actionnaires – la Walt Disney Company possède 39,8% des actions, le Prince Al Waleed 10% et le grand public 50,2% - Les Commandités. Ici un seul commandité EDL Participations SAS qui est une filiale à 100% de la Walt Disney Company. Comme pour dans les Sociétés en Nom Collectif, le commandité est responsable indéfiniment et de façon solidaire du passif de la Société. Il prend donc un risque et c’est pourquoi la loi lui octroie de droit de veto sur les projets de résolutions portés à l’Assemblée Générale, sauf pour la nomination des membres du Conseil de Surveillance. Le Commandité a le pouvoir de nommer le Gérant. - Le Gérant est un organe de gestion. C’est l’équivalent du Conseil d’Administration dans une Société Anonyme. Ici le Gérant est une personne morale : EuroDisney SAS, détenue à 100% par la Walt Disney Company et qui a pour Président Philippe GAS qui est aidé par une équipe de Direction. - Le Conseil de Surveillance est un organe de contrôle, avec ses deux sous-comités : le Comité des Comptes et le Comité des Nominations.
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI, Président du Conseil de Surveillance, prend alors la parole. Il a participé il y a très longtemps à des Tables Rondes, et il est très heureux de reprendre aujourd’hui. Il y aura 1 ou 2 fois par an une Table Ronde avec un membre du Conseil : soit lui-même, soit un autre membre, par exemple Philippe GESLIN. Pour reprendre la genèse du statut d’EuroDisney, ce sont les Autorités Françaises qui ont demandé à ce que Disney n’ait pas la majorité des actions. Le statut de SCA a donc été choisi car il permet de reconnaître le rôle prépondérant de la création de la Walt Disney Company et leur permet de garder le contrôle. C’est le même statut que pour Michelin et Lagardère. Il existe une nuance pour les différentes SCA : l’AMF et le Jurisprudence distinguent les sociétés cotées en Bourse ou non. L’AMF penche pour un rôle plus large du Conseil de Surveillance. Le Conseil de Surveillance ne nomme pas le Gérant et n’approuve pas les Comptes.
QUESTIONS – REPONSES
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI prend ensuite la liste de questions de l’APPAED pour commencer la série de questions-réponses. Nos deux premières questions sont résumées ainsi : « Donnez-vous votre avis sur la stratégie ; faut-il faire jouer le nombre ou faire monter le profit ? » Il ne faut jamais perdre de vue que la Walt Disney Company a une stratégie très ambitieuse à long terme pour réaliser une destination touristique complète. Il y a toujours recherche de nouvelles attractions. 1 seule attraction peut coûter entre 120 et 130 millions d’euros. On pense toujours 2 à 3 ans à l’avance. Il y a les terrains, les hôtels, le Centre de Conventions, les Villages Nature. C’est notre propriété à nous Actionnaires. Et c’est un projet à long terme pour en faire une station touristique dans l’Est parisien. A aucun moment dans cette période de crise les responsables n’ont renoncé à ce projet.
Pour la stratégie de pilotage, je n’ai personnellement jamais voulu privilégier la fréquentation au prix de promotions. Actuellement les gens se décident de plus en plus tard, notamment les Anglais et aussi les Français, en attendant la meilleure promotion. Et donc on ne gagne pas d’argent. Faut-il être plus strict quitte à voir la fréquentation baisser ? Dans le passé c’est la stratégie de promotions qui a été privilégiée ; c’était notre intérêt à tous, y compris celui de TWDC. Mais le Conseil de Surveillance a toujours été un peu en retrait de cette position. Il y a un an, nous avons fait un audit avec simulations. Les résultats n’ont pas été très favorables. Il y a beaucoup de charges fixes, beaucoup d’emplois en CDI. La simulation d’une politique de durcissement tarifaire n’est pas satisfaisante. Nous avons donc conseillé le Management, qui a fait son choix et pris ses responsabilités.
Question d’un participant : auparavant les anciens managements ont pris de mauvaises décisions ?
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : il y a eu beaucoup de CDI engagés il y a 15 ans environ
Remarque de plusieurs participants : mais les CDI sont nécessaires pour l’image et les valeurs Disney
Lydie BOUSSARD : il y a eu le plan social avec restructuration en 1994. Beaucoup de licenciements, mais quelques années après, tout le monde a été réembauché.
Question d’un participant : j’ai toujours été particulièrement dur avec le Conseil de Surveillance, mais j’ai beaucoup de respect pour les chargés du contrôle. Le Conseil de Surveillance est responsable vis-à-vis des Actionnaires. J’ai toujours reproché que les intérêts des Actionnaires ne soient pas défendus. Vous avez une obligation d’indépendance, il ne doit y avoir aucun soupçon de complaisance. Depuis que vous êtes Président : - je n’ai jamais pu obtenir que vous vous penchiez sur les prélèvements de la société mère - nous n’avons pas connaissance du tableau complet de la structure du Groupe - nous n’avons pas le bilan consolidé avec la contribution de chaque société - nous n’avons pas la possibilité de contrôler les provisions que l’on devrait passer - il n’y a même plus de capital - on ne peut pas savoir non plus si un jour il y aura une distribution, et comment cela va remonter Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : notre statut n’est pas celui d’un Conseil d’Administration et donc nous n’avons pas le pouvoir. Nous avons fait de la défense des Actionnaires notre premier objectif, nous avons des discussions avec la WDC. Pour l’indépendance, nous sommes 10 dont 2 représentants de la WDC. Les 8 autres sont indépendants et ne doivent rien à la WDC. Nous essayons d’exercer cette indépendance. Par exemple le Comité d’Audit a demandé une mission spéciale pour contrôler Toy Story Playland par en société externe. On a vu toutes les relations financières et on a tout contrôlé : il n’y a rien de critiquable. En ce moment nous demandons une mission particulière en externe sur les frais professionnels. Nous regardons toutes les Conventions. Les Provisions : c’est le travail des Commissaires aux Comptes. On n’a pas à provisionner les titres de sa propre société. La défense des actionnaires : nous faisons du mieux que nous pouvons. J’ai écrit par exemple au PDG et à la Société des Dépôts et Consignations, mais je n’ai pas à faire état du contenu de ces courriers.
Remarque d’un participant: si justement, vous êtes garant de la juste information à tous les actionnaires.
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : il s’agit d’aménagements financiers et de soutien pour permettre la réalisation d’une nouvelle attraction.
Lydie BOUSSARD : à la dernière Assemblée Générale, on a présenté le travail du Conseil de Surveillance, on a essayé d’avoir de la pédagogie.
Remarque d’un participant : le rapport du Conseil de Surveillance reste toujours creux ; on a l’impression que vous ne faites rien.
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : il n’est pas de l’intérêt de la Société et des Actionnaires d’étaler les désaccords et discussions internes.
Remarque d’un participant : ce n’est pas l’avis des petits actionnaires
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : moi aussi je suis actionnaire, et pas toujours content
Question d’un participant : vous avez vu les factures pour Toy Story, mais ce land est reproduit à l’identique à Hong Kong. Est-ce que les coûts ont été partagés ?
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : la licence rémunère la création
Question d’un participant : les coûts de conceptions ont été payés par la France ?
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : la première conception est américaine.
Olivier LAMBERT : nous avons payé les coûts de réinstallation. Par exemple pour la Tour of Terror, l’adaptation aux normes locales différentes et à l’environnement ont fait varier le design. Quand on l’a développée ici, le coût du projet a été 10% comment adapter le projet et 90% pour la maîtrise d’œuvre, après appels d’offres réalisés par Paris. Il n’y a pas de marqueurs pris par la maîtrise d’ouvrage, les coûts ont été refacturés à l’identique. Le coût de développement d’une attraction, c’est la main d’œuvre engagée par la WDC qui est refacturé à l’identique par les équipes qui travaillent à Paris.
Question d’un participant : tout le monde paie la même chose ? Même le Japon ? Mais ce Parc est bénéficiaire car ce n’est pas une filiale.
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : ils paient plus de licence
Question d’un participant : vous nous avez comparés à « Michelin ». Pour la composition de leur Conseil de Surveillance, ils sont 8, vous êtes 10. Pour le choix des membres, ils sont tous indépendants. Pour la rémunération, vous êtes mieux payé que le PDG de Michelin. Les Commandités se rémunèrent sur les résultats. Chez nous, la société gérante a perçu 12,9 millions d’euros et on ne s’en émeut pas. Est-ce que cela ne vous choque pas ? Les 2 membres qui ne sont pas indépendants vous poussent à faire du chiffre d’affaire.
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : je passe pas mal de temps pour le Conseil. Notre rémunération est une des plus faibles de tous les Conseils de Surveillance de Paris. La rémunération du Gérant est de 6%. Cela a été décidé à l’origine dans les statuts. Il n’y a aucune possibilité de le modifier.
Question d’un participant : en avez-vous fait la demande ?
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : l’apport de la marque et de la création justifie une rémunération significative. La WDC a mis les 6% sur la table dès le début et il y a eu consensus. En revanche, les Banques ont obtenu que les royalties ne soient pas versées lorsque les finances de la trésorerie ne le permettent pas.
Question d’un participant : c’est reporté en dette ; à quel taux ?
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : c’est le taux du marché, l’EURIBOR. A côté de cela il y a les « management fees ». Ils ont été baissés, rendus conditionnels.
Remarque d’un participant : mais on continue à les payer
Olivier LAMBERT : aujourd’hui la rémunération de la Gérance est statutaire. Une augmentation graduelle était prévue jusqu’en 2018. Aujourd’hui la rémunération est inférieure à 1%. Pour pouvoir augmenter, il faut que la société soit profitable et soit en mesure de verser un dividende.
Remarque d’un participant : on ne pourra jamais rattraper
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : on n’a pas pu modifier les statuts
Remarque d’un participant : c’est la WDC qui nous a mis là-dedans. Les erreurs ont été répétées.
Olivier LAMBERT : à l’origine on était à 3 euros de dette pour 1 euro de capital. On n’a pas plombé volontairement.
Remarque d’un participant : les prévisions de départ étaient fantaisistes et optimistes
Remarque d’un participant : c’est un problème politique. Personne n’acceptera que Disney s’en aille. C’est les actionnaires qui seront lésés.
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : l’action baisse car on subit l’environnement économique général. Il y a eu de mauvaises prévisions au départ. Le premier management n’a pas bien maîtrisé. Connaissez-vous une Société qui bâtit quelque chose d’aussi complexe et ne fait pas d’erreur en 20 ans ?
Olivier LAMBERT : les royalties à 50% ont été arrêtées en 2004
Question d’un participant : pourquoi vous ne dites rien ?
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : nous assurons le contrôle
Question d’un participant : vous pouvez faire des suggestions de modifications de statuts
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : la WDC n’acceptera pas. On va gagner de l’argent, je suis optimiste à long terme.
Question d’un participant : vous êtes dans l’incapacité de modifier quoi que ce soit. Pourquoi ne pas démissionner ?
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : je partirai le moment voulu. On exerce pleinement le pouvoir de contrôle.
Lydie BOUSSARD : je suis la Secrétaire du Conseil de Surveillance. Les débats sont riches et il y a beaucoup de discussions. Nous avons la problématique de confidentialité.
Question d’un participant : la loi prévoit un état des diligences
Lydie BOUSSARD : le rapport d’activités est fait
Question d’un participant : quand les choses sont tranchées, ne peut-on pas communiquer sur le Conseil de Surveillance ?
Lydie BOUSSARD : on ne peut pas mettre en valeur chacun des membres du Conseil. La confidentialité c’est compliqué.
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : cela ne se fait pas trop de dire ce qui a été débattu.
Remarque d’un participant : si chez Laurent-Perrier
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : dans nos interventions orales en Assemblée Générale, on le dit. Mission sur les charges ; mission Bouché sur les circuits d’approvisionnement alimentaire qui a démarré il y a 3 mois et dont il rendra compte en septembre ; mission sur les frais professionnels. Un grand échec nous préoccupe : le marché allemand. Pour attirer cette clientèle on a même fait un hôtel « à l’allemande », ça n’a pas marché. Le Comité d’audit a demandé de revoir ce problème. Nous essayons de nous impliquer autant que nous pouvons.
Remarque d’un participant : ils ont beaucoup de Parcs chez eux, et qui leur plaisent davantage.
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : Disney leur propose autre chose
Remarque d’un participant : ils veulent des attractions à sensation
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : on a beaucoup baissé la dépense marketing Olivier LAMBERT : Allemagne est le plus gros marché. C’est le seul pays en Europe qui s’en sort. C’est donc du bons sens que de se poser la question. C’est un point très relatif dans nos dépenses de marketing.
Question d’un participant : le coût du marketing représente systématiquement 10% du chiffre d’affaires
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : on n’a pas fait d’études là-dessus, on n’a pas les compétences en Marketing et en Communication. En Finances oui. Il y a eu une révolution marketing avec l’arrivée de Federico GONZALEZ. Cela ne nous a pas paru être un problème.
Olivier LAMBERT : c’est le Marketing qui fait rentrer 1 milliard 300 millions dans les caisses.
Question d’un participant : apparemment vous voyez la solution dans l’accroissement du chiffre d’affaires. Où est le seuil de rentabilité ?
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : je n’ai pas la solution. Il y a la force du projet à long terme dans la stratégie. Nous sommes préoccupés par la faible rentabilité et le poids des charges de la dette. Nous demandons au Gérant de réfléchir à la diminution de la dette. Il faut travailler sur les charges.
Question d’un participant : le poids de la dette diminue un peu. On rembourse les emprunts avec les taux les plus élevés. Est-ce qu’on ne pourrait pas renégocier avec la Caisse des Dépôts et Consignations pour qu’elle nous refinance ?
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : nous n’avons pas d’idée. C’est au Gérant à voir cela. Nous l’incitons, c’est tout. La CDC c’est 1 milliard 100 millions et cela coûte assez cher aussi. Nous demandons la réflexion sur les conditions des prêts.
En réponse à la question sur l’augmentation de capital posée par l’APPAED: nous avons pour rôle d’approuver les transactions avec la WDC. Et il y a 4 ans nous avons refusé le projet d’augmentation de capital. Aujourd’hui, au prix de l’action, ce serait mauvais pour les Actionnaires. Donc il faut être très prudent. Nous sommes à l’intérieur d’un statut très contraignant. Sans faire beaucoup de bruit à l’extérieur, nous essayons de faire ce qui doit être fait.
Question d’un participant : comment expliquer l’inflation du nombre de membres du Conseil de Surveillance ?
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : au départ on était 3. Maintenant compte tenu du poids et de la complexité, le nombre a été augmenté. En 2017 au plus tard, la loi nous oblige à avoir 40% de femmes. Nous avons 2 financiers, 2 spécialistes medias, 2 hôteliers, 1 qui connaît les rapports de conception avec l’Etat, et 2 membres de la WDC. C’est très équilibré. Question d’un participant : vous êtes Président, vous êtes Commanditaire, donc vous ne pouvez pas intervenir dans la Gestion. Pourquoi avez-vous signé la convention avec les Villages Nature ?
Lydie BOUSSARD : il s’agit d’une erreur du Kbis. Ils confondent Président du Conseil de Surveillance et Gérant. Ce n’est pas la première fois. Je confirme que Monsieur JEANCOURT-GALIGNANI n’a pas l’autorité pour signer un tel document.
Question d’un participant : avez-vous établi des mesures prévisionnelles ? Pourrons-nous arriver à l’équilibre ?
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : nous voyons le budget, il est discuté, mais nous n’avons pas le pouvoir de l’approuver. Un plan stratégique sur 5 ans a été décidé par Messieurs Philippe GAS et Mark STEAD.
Lydie BOUSSARD : on ne pourra pas le rendre public.
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : il faut faire un peu moins de promotions. Les analystes repèrent les plans, mais les sociétés ne les publient pas. Une des faiblesses est aussi qu’il n’y a pas beaucoup d’analystes qui suivent.
Olivier LAMBERT : l’AMF encadre ce qu’une société peut donner en termes de prévisions. Disney n’a pas choisi de donner des perspectives à long terme. Il y a des mécanismes que l’on peut mettre en œuvre. Le jour où on sera dans une situation de stabilité pérenne, on mettra en place des actions qui permettront un retour vers les actionnaires.
Question d’un participant : peut-on avoir le tableau de l’organigramme complet ?
Lydie BOUSSARD : je vous l’ai apporté. C’est celui que l’on publiait avant. C’est une question de « mode ». Il y a des structures qui ont disparu car devenues inutiles comme par exemple la société qui avait été créée pour le point de vente de tabac au Village. Le point de vente ayant disparu, la société a été dissoute. De même pour la filiale de vacances spécialisée Espagne et qui avait été imposée par la législation espagnole. La législation ayant changé, la société a été dissoute. On a créé aussi une société pour les Villages Nature. Une SAS ne peut avoir qu’un seul Gérant, on a donc créé une personne morale. Il y a aussi une filiale commune avec Flo. L’organigramme évolue selon les fluctuations liées à l’activité.
Question d’un participant : pour le Conseil, vous recrutez des personnes ayant certaines compétences. Ne serait-il pas opportun de les mettre en valeur ?
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : c’est difficile. Peut-être dans le rapport de la prochaine Assemblée Générale. Il y a une diversité de talents. Et puis on ne peut pas être plusieurs à communiquer et Philippe GAS fait cela très bien. . Des journalistes m’ont demandé de m’exprimer, j’ai dit non. C’est le parti que j’ai pris. Je suis parti à New York donner mon avis une fois.
Question d’un participant : absent de Paris je n’ai pas pu venir à l’Assemblée Générale. Mais j’ai pu voir dans un journal une page entière de publicité avec des remerciements. Mais pas pour les Actionnaires : personne ne les a remerciés.
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : c’est une assez bonne remarque
Remarque d’un participant : ils n’ont pas été remerciés non plus lors de la cérémonie des 20 ans.
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : c’est vrai, et ce n’est pas bien. On n’a pas le réflexe de l’Actionnaire. Il faudra le communiquer à Philippe GAS.
CONCLUSION Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : Le Conseil de Surveillance a vraiment le souci de la défense de l’Actionnaire et nous déployons tous nos efforts dans la limite de nos compétences juridiques et de l’écoute de la maison mère. Nous insistons pour faire passer le message. J’espère que le coût de l’action reprendra. Nous sommes tous en train de construire quelque chose de considérable dont nous sommes propriétaires.
Lydie BOUSSARD : la signature de l’avenant à la Convention nous ouvre les perspectives d’avenir.
Antoine JEANCOURT-GALIGNANI : les décideurs, notamment les Américains, collent à cette vue à long terme. Ils ont toujours eu une stratégie de croissance.
18h55 fin de la séance
|
| | | Invité Invité
| | | | grand-mère donald Hyper Fan Disney
Nombre de messages : 65 Age : 76 Localisation : Paris Date d'inscription : 19/10/2011 J'aime : 0
| Sujet: Re: Association des Petits Porteurs d'Actions EuroDisney-APPAED Lun 11 Juin 2012 - 9:10 | |
| Depuis que nous existons, nous nous sommes fait un devoir de donner le maximum de renseignements, de la façon la plus neutre possible. Nous avons donc fait les comptes-rendus in extenso des 5 dernières tables rondes et de l'Assemblée générale des Actionnaires. A retrouver sur notre site. Et, by the way, n'oubliez pas de remplir, si ce n'est déjà fait, notre enquête sur le Club Actionnaire avant le 20 juin |
| | | Contenu sponsorisé
| | | | | Association des Petits Porteurs d'Actions EuroDisney-APPAED | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|