A l'occasion de la sortie du film aujourd'hui dans nos salles, voici la critique de Chronique Disney :
Dans l'Ombre de
Mary - La Promesse de Walt Disney est un film merveilleux sur les coulisses de la création d'un chef-d'œuvre cinématographique,
Mary Poppins. Le film est une réussite dans ce qu’il parvient à toucher l'intime d'une auteure et d’un grand producteur derrière les immenses moyens de la grande machine hollywoodienne. A travers des personnages superbement définis, il raconte, en effet, l'aventure humaine d'une femme refermée sur elle-même dont personne ne voit l'importance de son œuvre. Des racines cachées au plus profond de son âme et de ses souvenirs... La limite du récit se trouve alors bien vite dans son caractère de fiction basée sur des faits réels dénué d’une vision rigoriste de l'histoire comme un documentaire peut l'être. De nombreuses approximations, quelques raccourcis et des anachronismes mineurs ôtent ainsi à Dans l'Ombre de
Mary - La Promesse de Walt Disney toutes légitimités historiques. Mais l’essentiel n’est pourtant pas là : le voyage émotionnel proposé vaut largement le détour !
Le film
Mary Poppins prend sa source dans une série de livres pour enfant écrits par Pamela Lyndon Travers. De son vrai nom, Helen Lyndon Goff, elle nait le 9 août 1899 à Maryborough en Australie, dans une famille d'origine irlandaise. Elle commence très vite à publier (dès l'adolescence) mais rencontre véritablement le succès en 1934 avec la parution du roman
Mary Poppins. Elle développera tout au long de sa vie une œuvre autour du personnage de la désormais célèbre nurse :
Mary Poppins Comes Back (1935),
Mary Poppins Opens the Door (1943),
Mary Poppins in the Park (1952),
Mary Poppins From A-Z (1962),
Mary Poppins in the Kitchen (1975),
Mary Poppins in Cherry Tree Lane (1982) et
Mary Poppins and the House Next Door (1988). Pamela Lyndon Travers décède, à Londres, en avril 1996.
C'est l'enfance de l'auteure qui a grandement inspiré les histoires de
Mary Poppins et qui ancre sa volonté de protéger l'intégrité artistique de son œuvre, y compris lors d'une éventuelle adaptation cinématographique.
Son père, Travers Goff, est ainsi un directeur de banque. En 1905, il déménage sa petite famille pour prendre un nouveau poste à Allora dans l'est de l'Australie. Malheureusement, ce dernier meurt de la grippe deux ans plus tard lorsque Helen est à peine âgée de sept ans même si devenue adulte, elle se persuadera que son décès doit énormément à son penchant pour l'alcool. Il laisse donc derrière lui sa femme et ses trois filles qui déménagent à Bowral en Nouvelle-Galles du Sud en 1907. Trois ans plus tard, Margaret, la mère d'Helen, dépressive, annonce à ses filles un soir de mauvais temps qu'elle va aller se noyer dans une crique à proximité. La future Pamela Travers raconte ainsi qu'elle a alors attisé le feu de la cheminée, près duquel elle a installé ses deux petits sœurs, et qu'elle a commencé à leur raconter une histoire de cheval volant magique, interrompue par les questions excitées des deux fillettes. Margaret est revenue trempée de son suicide manqué, mais c'est désormais la jeune Helen qui mènera la maison à la baguette.
Walt Disney doit l'idée d'adapter
Mary Poppins au cinéma à l'une des ses filles. Ayant littéralement dévoré le roman éponyme, elle en souffle, en effet, l'envie à son père. Ce dernier formule ainsi une demande officielle à l'auteure en 1938 et essuie un refus catégorique. Pamela Lyndon Travers ne croit pas, il est vrai, à la faisabilité d'un tel projet. Elle ne souhaite pas voir transposée son héroïne du papier vers la pellicule tant elle craint une dénaturation de l'œuvre. Elle conteste, aussi, à Walt Disney, mais sans le lui dire, sa capacité à assumer le chantier. Elle ne voit, en effet, en lui qu'un "simple" producteur de cartoons et de long-métrages d'animation, là où elle préfèrerait plutôt un cinéaste à l'ancienne. Mais le papa de Mickey ne l'entend pas de cette oreille. Il revient ainsi régulièrement à la charge, sur une période de plus de dix ans, et envoie même son frère Roy négocier les droits. En vain. Résigné, il est sur le point de tirer un trait sur son projet, quand, en 1959, à la faveur d'un séjour en Angleterre organisé pour y contrôler la production d'une de ses œuvres, il se décide de rencontrer en personne Pamela Lyndon Travers, non sans compter secrètement sur son aura pour retourner la situation à son avantage. Ses dons de persuasion font le reste. L'accord d'adaptation est signé en 1961 après moult négociations. L'auteure pose, en effet, de très nombreuses conditions. Elle exige d'abord d'avoir un droit de regard sur la production, ne consent qu'une option sur les droits, se réservant ainsi le pouvoir de les retirer à tout moment, et refuse même le genre du film d'animation. Walt Disney, sûr de son projet, accepte les exigences, avec toutefois la ferme intention d'en contourner quelques unes, à commencer par l'utilisation de séquences animées...
Dans l'Ombre de
Mary - La Promesse de Walt Disney est dans ce cadre une fiction qui essaye de raconter de façon romancée la genèse du film en se concentrant sur les quinze jours où Pamela Lyndon Travers est venue en Californie pour travailler dessus. Il s'agit donc bien d'une fiction basée sur des faits réels et non d'une reconstitution historique des évènements passés. Le but du film est, en effet, de raconter la vie de l'auteure Pamela L.Travers et de la forte imbrication de son passé dans son œuvre. De nombreux flashback sont de la sorte utilisés pour dépeindre le passé australien de l'écrivaine l'entremêlant avec des moments de son séjour dans la cité des anges que cela soit aux studios Disney ou au Beverly Hills Hotel. En cela, le film est une superbe réussite. C'est au plus profond de l'âme et des souvenirs de Helen Lyndon Goff que se trouve, il est vrai, l'inspiration des œuvres de Pamela Lyndon Travers. Et le conteur qu'est Walt Disney va savoir trouver la fibre qui fera fondre le cœur gelé de cette femme acariâtre. Car derrière ce caractère difficile se trouve un irrésistible désir d'apaiser son passé. Dans l'Ombre de
Mary - La Promesse de Walt Disney apporte ainsi une vision touchante de
Mary Poppins comme de son pendant littéraire. En réalité, ce ne sont pas les enfants que la nounou vient aider, mais c'est bien leur père, M. Banks, qu'elle vient sauver !
Dans l'Ombre de
Mary - La Promesse de Walt Disney trouve donc toute sa force dans ce récit charmant et plein de grâce où deux conteurs, que tout oppose, se retrouvent et tentent de mettre leur talent artistique en commun. Finalement, malgré leurs différences, ils ne sont pas si éloignés l'un de l'autre, comme le prouve une scène juste et poignante à la toute fin du film. D’ailleurs, ce sont plein de petites séquences tout au long du récit qui l’emplissent d’émotion : rien que le dégel de Pamela L.Travers lors de la présentation de la chanson Laissons-le s'Envoler tirera une petite larme à de nombreux spectateurs ! Par le jeu des acteurs, par les séquences de nostalgie que cela soit du début du siècle en Australie ou dans les années 60 au sein des studios Disney, tout fait de ce film un moment de cinéma divertissant et émouvant parlant de création artistique de façon simple mais touchante. L'envers du décors s'avère décidément aussi charmant que celui qui offert à la caméra.
Dans l'Ombre de
Mary - La Promesse de Walt Disney n'est pour autant pas que tire-larme. Il est aussi terriblement drôle. L'humour est ainsi surtout présent dans le décalage entre la très british et coincée auteure anglaise et l'exubérance tellement californienne des artistes Disney. Les mots inventés face à la rigoriste linguistique, le vouvoiement contre le tutoiement, l'utilisation du patronyme à la place des prénoms... Toutes ces différences font sourire. Il est aussi assez amusant de voir la critique faite aux productions Disney via la bouche de Pamela L.Travers, sachant en plus que le film est distribué par le label Disney.
La grande force de Dans l'Ombre de
Mary - La Promesse de Walt Disney est d’ailleurs et assez clairement son casting tout simplement parfait.
Emma Thompson est en effet fabuleuse en Pamela L.Travers. Elle lui donne un mélange de femme britannique coincée, très à cheval sur ses principes et qui ne montre aucune tolérance vis à vis des idées ou du mode de vie des autres. Pour autant, derrière cette carapace réputée sans faille, l'actrice sait faire ressentir aux spectateurs la femme fragile qui se cache derrière et garde au plus profond d'elle-même ses blessures d'enfant. Alors, quand l'auteure se laisse aller à craqueler le masque qu'elle a forgé au fil des années, il s'opère un moment de grâce à l’exemple de la scène où la femme accepte de danser sur une musique du film en préparation. Il y aurait tellement à dire sur la performance de l'actrice tant chaque séquence où elle apparait, lui permet de voler la vedette à ceux qui lui donnent la réplique. Son personnage est non seulement attachant malgré son mauvais caractère mais aussi terriblement touchant.
Tom Hanks a, pour sa part, la lourde tâche d'incarner Walt Disney. C'est un rôle éminemment difficile car à la différence de la romancière, le Maître de l'Animation est connu des spectateurs notamment américains en ayant présenté chaque semaine pendant plus de dix ans sa propre émission d'anthologie à la télévision. Pour autant, l'acteur s'en sort plutôt bien. Certes, il n'est pas le portrait craché de Walt Disney mais il arrive à reprendre ses mimiques, ses tics et intonations. Les détails du Génie ont été travaillé jusqu'au bout en refaisant des présentations de la fameuse émission Disneyland avec un Tom Hanks transcendé ou retravaillant toutes les photographies visibles dans le bureau de Walt Disney. Certains détails sont alors particulièrement savoureux comme la fameuse toux qui précède chaque fois l'entrée de Walt Disney dans une pièce. Par contre, si The Walt Disney Company n'a mis aucune restriction sur le portrait que voulait en faire le réalisateur, John Lee Hancock, elle a posé une seule condition : que Walt Disney ne fume jamais à l'écran, moins par puritanisme que pour des raisons juridiques, la compagnie s’étant engagée à ne montrer aucun fumeur sous le label Disney.
Colin Farrell est Travers Goff, le père de Pamela L.Travers. Loin des rôles auxquels il est habitué, le comédien au joli minois livre ici une prestation convaincante d’un homme s'enfonçant petit à petit dans la dépression, l'alcool et l'incompétence. C’est d’autant plus remarquable que le tout est juste effleuré via des flashback de souvenirs d’enfance de la jeune Helen. Et ce que retient alors le spectateur, c'est qu’en dépit de ses échecs et de son alcoolisme, le père aimait profondément ses enfants à qui il a su inculquer de belles valeurs. L'auteure n'a donc jamais oublié son papa puisqu'elle a choisi de prendre son prénom en guise de nom de famille pour son pseudonyme. Elle ne pouvait lui faire plus bel hommage.
Toujours durant l'enfance australienne, Ruth Wilson (Lone Ranger : Naissance d'un Héros) joue la mère de l’auteure totalement débordée, Margaret Goff, tandis que Rachel Griffiths (Brothers & Sisters) est, elle, sa tante Ellie, la sœur de Margaret, qui servira de modèle à la fameuse nounou anglaise.
Paul Giamatti (The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros) joue, quant à lui, Ralph le chauffeur de Pamela L.Travers, durant son séjour à Los Angeles. Personnage totalement inventé pour le besoin du long-métrage, il sert de confident et de repère à la femme qui a perdu complètement ses habitudes dans une ville qui se situe à l'opposé de tous ses principes. A force de patience, il va parvenir à ouvrir les portes du cœur de Pamela.
Bradley Whitford (L'Homme Bicentenaire) interprète Don DaGradi le scénariste des studios Disney à l'origine de l'histoire de
Mary Poppins. Lui aussi fait des merveilles en étant totalement déstabilisé par cette femme de caractère tout en réussissant à comprendre exactement quand et pourquoi le courant passe ou ne passe pas.
Enfin, B.J. Novak et Jason Schwartzman sont respectivement les frères Robert et Richard Sherman. Les deux acteurs ont également bien travaillé leurs personnages avec un Robert renfermé sur lui-même, boitant suite à une ancienne blessure et surtout mal à l'aise face aux exigences de Pamela L.Travers tandis que Richard est, pour sa part, joyeux, pétillant et patient avec l'auteure britannique.
Un mot se doit d'être dit sur la musique de Thomas Newman tant elle est tout simplement fabuleuse. Le compositeur est déjà connu notamment pour la qualité de ses partitions des bandes originales du (Le) Monde de Nemo et de WALL•E. Il confirme ici l’étendue de son talent et amène un charme et un dépaysement évident à travers ses mélodies, bels atouts du film. Et bien-sûr, il réutilise beaucoup des airs de
Mary Poppins. Le spectateur reconnaitra ainsi les chansons Chem Cheminée, Supercalifragilisticexpialidocious, Nourrir les p'tits Oiseaux, Deux Pences ou Laissons-le s'Envoler interprétées en version de travail par les acteurs de Dans l'Ombre de
Mary - La Promesse de Walt Disney.
La version française fait toutefois perdre beaucoup au film, à commencer par son titre Dans l'Ombre de
Mary - La Promesse de Walt Disney. Pourtant, l'auteure le dit elle-même: "
Mary... Poppins. Ne jamais se contenter de
Mary !" Il aurait donc fallu au minimum mettre Poppins dans le titre français. De plus, il se trompe sur l'enjeu du long-métrage là où le titre américain Saving M.Banks sonne juste sur le ton et le thème de l'histoire. Enfin, le doublage français fait perdre le fabuleux jeu d'acteur de Tom Hanks et Emma Thompson. Les deux acteurs sont repris par leurs doubleurs officiels Jean-Philippe Puymartin et Frédérique Tirmont. Pour des raisons pratiques, ils font du Tom Hanks et du Emma Thompson gommant pour l'un, le travail incroyable de mimétisme de la voix de Walt Disney, et pour l'autre son délicieux accent britannique.
Les passionnés des studios Disney et les férus d'histoires hollywoodiennes pourront remarquer des erreurs, omissions ou approximations. La plus grosse faute est assurément de passer sous silence le fait que, durant le séjour de Pamela L.Travers, Walt Disney confie en réalité l'écrivaine britannique à Bill Dover, le responsable du département scénario de ses studios, tandis que lui-même espace ses visites à Burbank afin de ne pas croiser celle qu’il considère comme une véritable mégère. Comble de l’absurde, Bill Dover n'apparait absolument pas dans le film !
De plus, la fin de Dans l'Ombre de
Mary - La Promesse de Walt Disney prétend que les droits d’adaptation de
Mary Poppins sont signés en 1961, après cette rencontre entre Disney et Travers en Californie. Cette partie du film est juste fausse. En effet, contrairement à ce qui est présenté, 1961 ne marque pas la première rencontre entre Walt Disney et Pamela L.Travers. Les deux protagonistes se sont déjà rencontrés lors d'une entrevue programmée par l'avocat du Maître de l'Animation lors d'une visite de Londres en 1959. C’est d’ailleurs cette visite qui donne lieu à la signature d’un accord. Quand l'écrivain vient en Californie, Disney possède donc déjà les droits, même si Travers conserve un important pouvoir de regard sur le script.
Deux autres séquences symboliques sont par ailleurs totalement fictionnelles : l’une des dernières scènes à Londres, et surtout la visite à Disneyland, dont l’ambiance n’est pas parfaitement (et logiquement) reproduite. Par exemple, le Fantasyland de 1961 ne ressemblait absolument pas à celui qui est présenté dans le film. Nombre de détails sont en effet anachroniques. Bien entendu, cela s’explique par le fait que le Disneyland moderne a servi de décors au film. Impossible, dès lors, de camoufler toutes les modifications apportées avec le temps dans le parc. Les erreurs sont ainsi parfaitement excusables.
Autre chose, Dans l'Ombre de
Mary - La Promesse de Walt Disney montre une très grande influence de Travers sur
Mary Poppins et ne souligne pas assez le travail des artistes de Disney eux-mêmes : par exemple ce sont bien les frères Sherman qui ont l'idée de donner de l'épaisseur au personnage de M. Banks. Les deux compositeurs proposent en effet que ce soit lui qui soit sauvé par
Mary Poppins, devançant ainsi les mêmes propositions faites par P. L. Travers.
Deux aspects sombres des personnages sont aussi gommés. D'une part, la difficulté qu’a toujours eu Walt de travailler avec des femmes autoritaires est occultée. Et de l’autre, il n’est pas fait mention du fils adoptif de Pamela L.Travers, petit garçon séparé de son jumeau, avec la ferme interdiction de le revoir...
A côté de ces modifications historiques, il y a aussi quelques erreurs minimes dans les détails des décors. Par exemple, lorsque le chauffeur de P.L. Travers tient une pancarte avec le logo actuel des Walt Disney Animation Studios d'aujourd'hui, en lieu et place du logo des Walt Disney Productions de l’époque, l’erreur est grossière. Autre méprise, relevée par nombre de fans, cette peluche de Winnie l’ourson, offerte en cadeau à Pamela L.Travers. Même si des traces d'une peluche Winnie l'Ourson remonte bien en 1964, c’est-à-dire deux ans avant la sortie du moyen-métrage, Winnie l'Ourson et l'Arbre à Miel, il n’est pas sûr du tout qu'elle existait déjà en 1961, d’autant plus qu’à l’époque, Walt Disney vient tout juste d'obtenir les droits auprès d'A. A. Milne. Autre chose, l'épisode de l'émission d'anthologie, An Adventure in The Magic Kingdom, n'a pas été rediffusé en 1961, contrairement à ce qui est montré dans le film.
Bien entendu, Dans l'Ombre de
Mary - La Promesse de Walt Disney n’est pas un documentaire. Et contrairement aux slogans présents sur les affiches, il ne s’agit pas d’une histoire vraie au sens le plus strict, mais bien d’une fiction, de la reproduction d’une époque. Et c’est ainsi que le film doit être regardé. Et si tous ses changements ou ses erreurs auraient pu être évités, ils n'empêchent pas vraiment Dans l'Ombre de
Mary - La Promesse de Walt Disney d'être un très bon film. Il est juste dommage qu'ils soient présents, plus encore quand on sait que les Disney Archives ont aidé à la production en tant que consultant. Et c’est d’autant plus regrettable que dans l'ensemble, le respect des détails est minutieux, que cela soit, par exemple, le bureau de Walt Disney, l'apparence des peluches de l'époque ou des personnages et autres ballons de baudruche présents dans les parcs. Les modifications historiques sont elles plus pardonnables puisqu'elles servent le parti-pris narratif du film qui est, dans tous les cas, une œuvre de fiction, et non un documentaire.
Dans l'Ombre de
Mary - La Promesse de Walt Disney est un film merveilleux dans sa capacité à divertir et proposer un spectacle au charme indéniable. Il s’en dégage une ambiance à la fois bienveillante et apaisante à mille lieux des gros blockbusters qui sont régulièrement proposés. Un film simple et bien écrit. Dommage que quelques erreurs chronologiques et facilement évitables gênent un peu le fan puriste de Disney. Dans l'Ombre de
Mary - La Promesse de Walt Disney est ainsi un film d’une grande qualité qui rate de peu l'excellence !
Source : http://www.chroniquedisney.fr/film/2013-banks.htm
Pour ceux qui vont le voir on attend vos avis
Dans L’Ombre de
Mary : La Promesse de Walt Disney est seulement le 3ème film à avoir eu l’opportunité de filmer quelques-unes de ses scènes au sein du parc Disneyland à Anaheim en Californie. Nous étions sur le tournage en novembre 2012 alors que nous commencions notre formation Ambassadeur Disney et nous avons pu assister à la scène où Tom Hanks (dans la peau de Walt Disney) accueille Emma Thompson à l’entrée du parc. Mais ce qui nous a le plus frappé fut le souci du détail avec lequel les équipes de décoration ont recréé des objets et costumes tels qu’ils apparaissaient dans le parc en 1961. Les vitrines de Main Street, U.S.A arboraient du merchandising vintage tandis que les affiches des attractions étaient accrochaient devant la gare. Les figurants et les Cast Members portaient également des costumes d’époque. Un vrai voyage dans le temps ! Ce très beau film sort sur les écrans français aujourd’hui.
Source : Page FB des Ambassadeurs